NAISSANCE DE LA GAINE TEXTILE

« Les clients avaient de gros problèmes de salubrité dans les hâloirs. Quand on réglait la température, l’hygrométrie et tout, on contrôlait mal certaines choses et on ne comprenait pas. Vous obteniez un fromage sur lequel poussait un poil de chat, tout noir : le fromage était déclassé.
Ces problèmes venaient souvent des gaines en taule : il fallait les nettoyer avec des produits spécifiques. Cela se faisait plus ou moins. Il y avait des mycéliums qui se trimbalaient là-dedans… Une fois, on a eu un problème qu’on ne comprenait pas : ils avaient fait des travaux de peinture : c’était les peintures qui donnaient la « channerie », le « poil de chat ». La plupart du temps, ça venait par ces saloperies de gaines. Moralité : on apprend ! À Lorraine Lait, nous avons posé nos premières gaines textiles ; c’étaient des chaussettes, en quelque sorte, micro-perforées, qui diffusaient l’air gentiment, tranquillement comme il fallait dans les hâloirs. Au bout d’un certain temps, on retirait la chaussette. On la passait au bain. On en mettait une neuve. Terminées les pollutions. La gaine textile était née ! »

Confection de gaines textiles dans l’atelier d’ATC

PREMIÈRES CHAMBRES D’AFFINAGE

« Clauger avait un challenge à relever avec certains fromages. Le client cherchait des solutions : lorsque ses employés rentraient les produits sur les claies, dans leurs hâloirs, la circulation d’air n’était pas optimisée. De ce fait, il fallait chaque jour trier manuellement tous les fromages en fonction de leur niveau d’affinage. J’ai participé avec Clauger à la création de la première chambre d’affinage. Nous avons amélioré les circulations d’air. A ce moment-là, nous avons réussi à obtenir une maturation des fromages à 100 %, sans tri nécessaire. Cela a très bien fonctionné ! On a réalisé une deuxième chambre d’affinage, puis une troisième, puis une quatrième… »

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