SAUVÉS PAR LES YAOURTS

« Il y avait une intervention chez Martens à Villeurbanne, dans une fabrique de yaourts qui tournait bien à l’époque. Elle n’existe plus aujourd’hui. Nous y sommes allés le vendredi et comptions bien finir le samedi matin. Vers 23 h, entendons des petits bruits : « Psss…. ». Nous avons cherché un bon bout de temps jusqu’au moment où nous découvrons la présence d’injecteurs à insecticides ! Les usines de yaourt sont en effet enclines à attirer les cafards. Plutôt que de faire des traitements ponctuels, autrefois, les industriels installaient des insecticides dans la partie fabrication. Pour nous protéger nous sommes alors entrés dans la chambre froide et nous nous sommes gavés de yaourts, excellents comme anti-poisons : nous avons pu ainsi continuer à travailler. »

ENSEMBLE, NETTOYAGE DE BACS D’EAU GLACÉE

« Il nous est arrivé de nettoyer ensemble, avec M. Minssieux, des bacs d’eau glacée, certaines fois toute la nuit. M. Minssieux avait un fromager bon client à Montfaucon. Le bac d’eau glacée ne donnait pas satisfaction. Il fallait le désembouer. Quand ce chantier a été fini, on a été manger ensemble une truite dans un restaurant sur le Lignon. »

ACCIDENT EN 1974

« Quand j’ai connu Paul Minssieux, il roulait avec une 504. Il faisait beaucoup de kilomètres. Je me souviens qu’il avait été percuté par un véhicule doublant un camion venant en sens inverse. De mémoire, c’était en 1974 : il montait chez Entremont à Annecy. Ce n’était pas trop grave pour lui, mais sa voiture était foutue ! »

SOUVENIRS D’UN CHANTIER DANS LES ANNÉES 1970

« Je me souviens d’un chantier, dans une station fruitière. Monsieur Minssieux avait fait confiance à un chargé d’affaires, en le laissant approvisionner le matériel. Mal lui en a pris : rien ne correspondait aux tuyauteries ! Ce n’était ni les bons diamètres, ni les bonnes vannes d’entrée. Il fallait réapprovisionner en urgence. Ce chantier exceptionnel a commencé fin août. Les premières pommes sont rentrées le 12 septembre dans les chambres froides. Nous avons tiré 500 mètres de tuyaux dont une grande partie à 9 mètres de haut. Je me souviens qu’il fallait finir très vite : le bitume était coulé au sol pendant que des gens démontaient l’échafaudage sur lequel je terminais les dernières soudures. Nous mettions en eau glacée direct ! Heureusement, nos soudures étaient bonnes. »

AU DÉPART L’ENTREPRISE ÉTAIT ARTISANALE

« Au début, on allait dans les fromageries dans la partie technique. Par exemple pour y implanter un échangeur. C’était « bohème » ! On prenait la place qu’on nous donnait. »

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